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Mexique : le COVID-19 doit être considéré comme une maladie professionnelle

Publié 17 décembre 2020 Mis à jour 18 décembre 2020

Le Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación (SNTE) a demandé au ministère mexicain de l’Éducation publique de veiller à ce que la COVID-19 soit considéré comme une maladie professionnelle. Ce n’est là qu’une mesure visant à faciliter le retour en toute sécurité à l’enseignement et à l’apprentissage en présentiel.

Le SNTE a défini les conditions qu’il juge essentielles pour une réouverture des écoles en toute sécurité. Le 15 décembre, Alfonso Cepeda Salas, secrétaire général du SNTE, a rencontré le ministre mexicain de l’Éducation, Esteban Moctezuma Barragán, pour exiger les éléments suivants :

  • Le retour dans les salles de classe doit se faire « uniquement lorsque le feu de signalisation épidémiologique est et reste au vert ».
  • Le personnel enseignant et les personnels de soutien à l’éducation doivent être considérés comme un groupe prioritaire pour les prochaines vaccinations.
  • Les soins médicaux et les médicaments doivent être garantis.
  • Les travailleur·euse·s de plus de 60 ans, qui souffrent de diabète, d’hypertension, de cancer ou de lupus, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes, doivent être dispensé·e·s de l’éducation en présentiel.

Méthodes de prévention de la COVID-19

Cepeda Salas a également averti que, avant et pendant les heures de cours, toutes les écoles doivent être désinfectées et équipées d’eau potable, de savon et d’une ventilation suffisante. Les écoles doivent également être dotées en permanence de produits de nettoyage.

Il a proposé une réduction de la durée de la journée scolaire et du nombre d’élèves par groupe. Cela permettrait de maintenir une distance de sécurité entre les apprenant·e·s et entre les apprenant·e·s et l’enseignant·e, en tenant compte de l’espace dans les classes. La rotation des élèves dans les classes en présentiel doit être organisée, a-t-il dit.

Le responsable du SNTE a également insisté sur le fait que les parents doivent être impliqués dans la détection et le traitement des cas possibles de coronavirus.

Il a ajouté que le SNTE diffusera parmi ses membres les actions de santé et d’hygiène promues par le ministère, notamment l’utilisation de masques faciaux.

Le dialogue social est crucial

Cepeda Salas et Moctezuma Barragán ont conclu la réunion en convenant que, la priorité étant de préserver la santé de la communauté éducative, le ministère et le syndicat de l’éducation maintiendront un dialogue et une collaboration étroits pour retourner en classe en toute sécurité.