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La voix des éducateur·trice·s se fait entendre à la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur

Publié 16 mai 2022 Mis à jour 20 juin 2022

La 3e Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur réunit la communauté de l’enseignement supérieur à l’échelle mondiale pour réfléchir à la manière de faire face à l’impact de la pandémie et de concevoir l’avenir de l’enseignement supérieur afin d’atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Organisée par l’UNESCO, la conférence a eu lieu du 18 au 20 mai 2022 à Barcelone, en Espagne.

L’Internationale de l’Éducation a participé à l’événement, où elle a représenté les travailleur·euse·s de l’enseignement supérieur du monde entier.

La délégation de l’Internationale de l’Éducation a soulevé des questions clés telles que les libertés académiques, le statut du personnel enseignant et de recherche dans l’enseignement supérieur, et la nécessité de s’attaquer aux tendances croissantes à la privatisation et à la commercialisation du secteur de l’enseignement supérieur.

En amont de la conférence, l’Internationale de l’Éducation a organisé une consultation avec ses organisations membres, dont les résultats ont été transmis au secrétariat de la conférence, accompagnés de plusieurs études pertinentes. L’Internationale de l’Éducation a organisé et participé en outre à divers événements tout au long de la conférence.

Événements virtuels en parallèle

À l’occasion de la Journée mondiale des personnels de soutien à l’éducation (PSE), le 16 mai, le webinaire de l’Internationale de l’Éducation intitulé « Un travail décent pour les PSE maintenant ! » a comporté une session dédiée à l’expérience des personnels de soutien à l’éducation dans l’enseignement supérieur.

L’Internationale de l’Éducation, en collaboration avec Scholars At Risk, a organisé l’événement en ligne « Au-delà des mots : pour des orientations mondiales concernant la mise en œuvre des libertés académiques, de l’autonomie et des valeurs correspondantes. » Cet événement auraa eu lieu le 17 mai. Il a eu pour objectif d’alimenter les débats de la conférence et de sensibiliser à l’importance des libertés académiques pour l’avenir de l’enseignement supérieur. Il a visé également à contribuer au débat sur l’élaboration d’orientations mondiales faisant autorité pour la mise en œuvre des libertés académiques aux niveaux mondial, régional et national.

Sessions sur place

L’Internationale de l’Éducation a organisé deux tables rondes sur place lors de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur afin de lancer une conversation mondiale conduite par les syndicats sur l’avenir des personnels de l’enseignement supérieur. Ces sessions ont été organisées en collaboration avec l'Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC).

La première table ronde, intitulée « En première ligne : l’impact de la COVID-19 sur les travailleur·euse·s de l’enseignement supérieur », a examiné les conséquences à court, à moyen et à long terme de la pandémie sur les enseignant·e·s, les chercheur·euse·s et les autres personnels de l’enseignement supérieur, ainsi que les implications possibles pour l’avenir de la profession. Elle a eu lieu le 18 mai 2022.

La deuxième table ronde intitulée « Fixer les conditions : l’avenir du travail dans l’enseignement supérieur » a eu lieu le 19 mai 2022. Cette session a exploré les tendances actuelles et futures qui concernent les travailleur·euse·s de l’enseignement supérieur et qui doivent être prises en compte lorsque nous définissons une nouvelle vision pour ce secteur au niveau mondial.

Parallèlement, la présidente de l’Internationale de l’Éducation, Susan Hopgood, a pris la parole lors du panel organisé par le groupe de travail des enseignants de l’UNESCO et l’Organisation internationale du travail sur le thème « Les enseignant·e·s de l’enseignement supérieur : réinventer l’avenir de la profession ». Ce panel s'est tenu le 19 mai 2022. L’événement a abordé l’impact de la pandémie sur les institutions de l’enseignement supérieur et sur le travail des enseignant·e·s, ainsi que les transformations nécessaires concernant leur statut et leur développement professionnel, conformément à la recommandation de l’UNESCO de 1997 sur les personnels enseignants dans l’enseignement supérieur.