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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Le personnel de soutien à l’éducation, vital pour la réussite des étudiant(e)s

Publié 1 février 2017 Mis à jour 23 février 2017

Avec Claude Carroué de l’Internationale de l’Education, Daniel Lafrenière de la Centrale des syndicats du Québec se penche sur la condition du personnel de soutien à l’éducation et son importance dans le parcours éducatif des étudiant(s).

Dans la dernière émission diffusée par EdVoices, la série de podcasts réalisés par l’Internationale de l’Education (IE), le Secrétaire-Trésorier de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) Daniel Lafrenière insiste sur le fait que le personnel de soutien à l’éducation doit être reconnu « comme des acteurs de choix dans la réussite éducation au sein d’une éducation de qualité », car « ces personnes viennent directement en appui au personnel enseignant dans les écoles et dans les établissements d’enseignement supérieur. »

Il met en exergue le fait que le personnel de soutien à l’éducation représente 81 catégories d’emploi différentes, primordiales « pour la réussite éducative du plus grand nombre ». C’est un métier en soi, ils ont choisi cette voie-là, explique-t-il , en notant que « ce sont des gens dédiés à leurs tâches ».

Interrogé plus spécifiquement sur l’éducation de la petite enfance la petite enfance, Lafrenière met l’accent sur le fait que tout le personnel éducatif de ce secteur contribue au développement éducatif de l’enfant et possède un impact sur l’intégralité de son parcours scolaire futur.

« L’éducation, c’est de la petite enfance à l’université », déclare-t-il, ajoutant que, pour la CSQ,  « la petite enfance, c’est le moment où l’enfant prend éveil par le biais de programmes éducatifs ». Il  précise que « ce n’est pas de la garde d’enfants, ce sont vraiment des projets éducatifs qui sont mis en place pour les préparer à l’école, les socialiser avec d’autres enfants ».

Il condamne néanmoins que l’actuel gouvernement en place actuellement au Canada a réduit significativement le financement au secteur public, favorise même maintenant les centres de la petite enfance privés. Les parents qui vont vers le privé reçoivent un avantage indu, amenant  une dégradation du milieu public subventionné. « Lorsque l’on voit des gouvernements favoriser le secteur privé, avec moins de normes, cela nous fait mal au cœur car nous ne voulons pas revenir 10 ans en arrière, où il y avait des  ‘gardiennes d’enfants’ sans programme éducatif, où la voisine ou la tante s’occupait des enfants, alors que maintenant nous avons la chance d’avoir pu mettre en place un régime de services à la petite enfance qui comporte quand même quelques normes, a l’obligation d’offrir un programme éducatif, est sécuritaire, et dans lequel les enfants peuvent compter avec des éducatrices et éducateurs qualifiés. »

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